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Documents et autographes sur la Guerre de Vendée et Chouannerie

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Rennes : Jeudi 01 février 2001 - Expert Alain Reboulot

Etude J. LIVINEC - Ch. PINCEMIN - X. GAUDUCHEAU.


  

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Abréviations

L.A.S. ou P.A.S. = Lettre ou piéce autographe signée.

L.S. ou P.S. = Lettre ou piéce signée (texte d'une autre main ou dactylographié)

L.A. ou P.A. = Lettre ou piéce autographe non signée.

 

Les résultats sont donnés en francs français. / The results are given in French francs.

301 : SIGNALEMENTS DE PLUSIEURS CHOUANS - Plaquette imprimée de la 5e division de la Police secrète "SIGNALEMENS De plusieurs Individus dont la recherche et l'arrestation sont ordonnées par le gouvernement" dont CADOUDAL, VILLENEUVE, LAHAYE, MARIE, ST VINCENT, GAILLARD (3 frères), LABONTÉ, D'HOZIER, GAMBERT, LE PAIGE, DUVERGER, BURBAN MALABRY, GUILLEMOT, EVENO, LE CHEVALIER DE VOSSEY, ROHU, TROUSSIER, AUDRAN, ST HUBERT, COLLITON, PICOT DE LIMOELAN, GOMETZ, ROCHETTE BRUN, etc. - 8pp.in-fol - Reliée, TTB Est : 1000/2000 Résultat : 3500,

302 : SOCIÉTÉ DES AMIS DE LA CONSTITUTION DES SABLES D'OLONNE - Plaquette imprimée de 32pp.in-8 "Règlement de la Société des Amis de la Constitution des Sables d'Olonne" année 1792 (imp. chez Ferré, imprimeur de la Société) avec à la fin la liste des amis de la Constitution des Sables - TTB & RARE Est :400/600 Résultat : 700,

303 : DEMANDE DE RANCON AVEC MENACES ( Année 1800 )- L.S "Branche d'Or" (Alexis Hoisnard, Capitaine Royaliste, servit avec Jambe d'Argent, puis dans la troupe de Coquereau et de Gaullier, comme capitaine de paroisse) pour la famille Hervé à Neuville : "Au nom du Roy Louis dix huit, le conseil de guerre de la division royalle vendéenne vous ordonne de porter mercredy prochain quatorze août, chez Branchu agent de la paroisse saint aubin, la somme de cinq mille livres argent et or .. si la somme n'est portée le dit jour, nous fairons passer a l'armée royalle le prisonnier que nous enlevons - Nous prévenons que les recherches qu'on faira sur nous ne serviront qu'a terminer les jours de celui que nous tenons, nous promettons surté et protection aux membres de la famille qui voudrons se trouver au rendez vous pour nous parler." - SD - 2pp.in-8 avec sceau en cire - TB Est : 800/1200 Résultat : 1100,

304 : PROCES VERBAUX - Plaquette imprimée de 23pp.in-4 "PROCÈS-VERBAUX Des cinq combats de la deuxième division de l'armée de la Vendée, commandée par l'Esprit BAUDRY, lieutenant-colonel du 4e régiment infanterie de la marine, contre les brigands qui dévastent les Départements de la Vendée et des deux Sèvres" relatant les faits du 7 au 15 avril 1793 (Imp. chez Ferré aux Sables) - TTB & RARE Est : 800/1200 Résultat : 800,

305 : Décret imprimé de la CONVENTION NATIONALE No 1312 du 1er août 1793 "Relatif aux mesures à prendre contre les Rebelles de la Vendée" - ".. VI - Il sera envoyé .. des matières combustibles de toute espèce pour incendier les bois, les taillis & les genêts. . X - .. faire marcher sur les rebelles les citoyens depuis l'âge de seize ans jusqu'à soixante. XIV - Les biens de rebelles de la Vendée sont déclarés appartenir à la république .." etc. (15 articles). 4pp.in-4 (Imp. PIJON à Toulouse) - TTB Est 300/500 Résultat : 800,

306 : GUERRE DE VENDEE 1793 - Belle lettre d'un certain BOUQUET, Commissaires des guerres, adressée aux membres de la société populaire de Reims (avec adresse et marque postale "42/BOURGNEUF"), Bourgneuf le 1er ventose en 2 (21 décembre 1793) - "Si les évènements de la guerre trop malheureuse de la Vendée, mes chers camarades, eussent été plus intéressants depuis quelques jours et plus avantageux à la République, je n'aurais pas gardé le silence malgré mes occupations. La bande de Charette, de La Rochejaquelin, de Catelinière, que des états généraux ambitieux, des représentants trompés, disaient détruite longtemps, était considérablement grossie, et le nombre des brigands se montait encore à vingt-deux mille hommes; surtout à un moment nous avons éprouvé quelque échec par l'ineptie de quelques chefs imbéciles, et partout aujourd'hui nous sommes vainqueurs à Cholet, à Clisson, à Beaupréau, dans le marais de St Cyr, à Légé, et au milieu des forêts presqu'inabordables de Princé et Machecoul; le nombre des brigands tués depuis quelques jours se monte à deux mille, sans exégération, aussi est-on obligé de prendre de grandes mesures pour garantir nos pays des maladies épidémiques que l'influence (sic) des cadavres pourrait amener; tous les repaires des brigands sont à feu et à sang et pour peu que nos succès continuent, je crois que la guerre touche à sa fin. Les subsistances ne manquent pas grâce aux soins et aux dépenses énormes, mais il faut vivre. Les arrestations dans les grandes villes sont toujours nombreuses, les faux patriotes commencent à subir le sort qu'il méritent et je ne regarderai la République solidement établie qu'au moment où cette poignée de menteurs, de forcenés, sera traînée dans la boue et foulée aux pieds .." 4pp.in-4 - TTB Est : 500/1000 Résultat : 1300,

307 HAXO (Nicolas) Général. Se tua d'un coup de pistolet plutôt que de se rendre le 20 mars 1794 au combat de Clouzeaux, après une défense acharnée (1749-1794) - L.A.S "Haxo" à son en-tête imprimé, au citoyen Turreau, général en chef de l'Armée de l'Ouest, au quartier général de Machecoul le 4 pluviose an 2 (23 janvier 1794) - Importante lettre sur la guerre de Vendée au sujet des dispositions à prendre pour épauler la marche des "colonnes infernales" dans le plan d'ensemble élaboré par le Général en Chef, avec force détails, et une évaluation des forces de CHARETTE - "J'ai reçu, mon cher camarade, à MONTOUARRE (Montoire) le 2 pluviôse à quatre heures du soir, ta lettre en date du 30 nivôse, j'ai sur le champ cessé ma visite des côtes pour me rendre de suite à mon quartier général de Machecoul, afin de remplir dans le plus court délai tes instructions, en établissant sept colonnes dans l'ordre de celles que tu as placées pour fermer toute communication aux brigands depuis Ste CHRISTINE jusqu'à DOUE, et par là les cerner afin de parvenir à leur destruction totale. Je m'estimerai heureux, si mes dispositions se trouvent concordantes avec ton plan général. Tu verras d'après le tableau que je t'envoie que j'ai mis dans mes dispositions toute mon attention à lier parfaitement ma droite avec la gauche de DUVAL, en me prolongeant jusque sur la gauche de la Loire, et faisant toujours chasser par la marche de ma colonne l'ennemi dans les autres. Mes colonnes devant être d'observation pour recevoir et ramasser tous les brigands épars, que les colonnes chargées d'agir jetteront sur elles. Je donne des ordres détaillés à chaque commandant pour qu'ils établissent des postes et patrouilles de communication dans leurs intervalles, de manière à couper tout espoir de retraite aux rebelles qui voudraient tenter de se jeter dans les forêts de grande lande, Touvois, Machecoul et Princé, repaires ordinaires de ces gredins. Je tirerai aussi de mes postes secondaires de petits partis volants que je ferai agir pendant le temps de l'opération entre les marais et le front de mes colonnes, pour ramasser ceux qui à la faveur de la nuit auraient pu se glisser entre les postes. Tous les renseignements que j'ai pris pour connaître les forces de CHARETTE et les lieux qu'il occupe se réunissent à dire qu'il a à peu près 5 à 600 hommes dont au moins un tiers est sans armes et le reste sans munitions. On le dit à SALIGNY, petite commune du bocage, voisine de différents petits bois qui servent à le couvrir. Il n'y a pas de jour que je ne parvienne à faire détruire au moins 50 de ces gueux rencontrés en détail dans les forêts que je viens de te nommer, plusieurs même ont été trouvés enfouis dans des terriers qu'ils ont pratiqués et que j'ai pu découvrir à force d'activité .." 4 pp. grand in-4 - TTB & SUPERBE TEXTE Est : 1500/2000 Résultat : 3900,

308 : GUERRE DE VENDEE - FEVRIER 1794 - Très rare lettre de soldat républicain participant aux tristements célèbres "Colonnes infernales" organisées par le Général républicain Turreau, lettre datée de "la roche surion" (sic) le 25 pluviose an 2 (13 février 1794) avec adresse et marque postale "79/LES SABLES" - Ce soldat nommé René Chollet, grenadier au 4e bataillon de la Charente inférieure en l'armée des Sables (Sables d'Olonne) se plaignant d'être sans nouvelles de sa famille et leur apprenant "que la guerre de la Vandée est bien avancée qu'ils ont tués tout homme et femme et enfant et mis le feu partout dans tous les endroits, qu'il y a beaucoup de quadavres de morts dans les chemins et fossés, mais qu'ils ont peur que la peste se mette dans l'endroit .."- Il finit par des formules de politesse envers sa famille en leur répétant qu'il est bon républicain et bon Citoyen ! - 2pp.in-4 - TTB Est : 800/1200 Résultat : 1700,

309 : CONDAMNATION A MORT POUR THERESE BAUDRY SUIVANTE DE CHARETTE - Pièce à en -tête imprimé "LA LIBERTÉ OU LA MORT / REPUBLIQUE FRANCAISE UNE ET INDIVISIBLE / Les Présidents et Membres composant la Commission Militaire Extraordinaire et Révolutionnaire, établie près l'Armée de l'Ouest par les Représentants du Peuple et le Comité de Salut Public, séante à" (avec belle vignette), à l'Isle de la Montagne le 9 thermidor an 2 (27 juillet 1794) - ".. Requièrent les Maires et Officiers Municipaux de cette commune, de pourvoir à l'enterrement du corps de Marie Thérèse Baudry suivante de Charette chef des Brigands, condamnée à la peine de mort, en vertu de leur jugement de ce jour. Ils voudront bien pour cet effet, requérir quatre faussoyeurs pour inhumer le cadavre de la condamnée, lequel devra être enterré par eux, sitôt l'exécution du jugement. Les faussoyeurs devront être rendus sur la Place de la Liberté à 3 heures 1/2 précises." signée du vice-président "Brutier Thierry" 2pp.in-4 - TB & SUP texte Est : 1000/1500 Résultat : 2900,

310 :( QUIBERON 1795 ) TALHOUET (Louis de) Jeune officier royaliste blessé le 16 juillet 1795 lors de l'offensive des régiments d'émigrés contre le camp de Ste Barbe (son père le Comte de Talhouët-Grationnaye commandant le régiment du Dresnay y fût tué) - Très rare L.A.S "Louis de T" à sa tante, sans date (1795) ni lieu. Emouvante lettre écrite peu de temps avant son exécution à Vannes le 26 août suivant; il gardait encore l'espoir du sursis accordé par le représentant du peuple BLAD aprés les démarches effectuées par sa famille : " Ma chère tante, j'existe encore, et comme vous je bénis la Providence qui me laisse sur la terre, sans savoir si c'est un bien ou un mal pour moi. je voyais venir ma mort. Dieu m'avait fait bien des grâces. L'exemple de mes camarades m'avait touché, pénétré. un prêtre qui nous reste encore ici m`avait aidé de ses conseils. enfin je voyais venir la mort sans la craindre beaucoup, l'idée seule de votre malheur, de vos regrets et de ne plus vous voir, altéraient quelquefois ma fermeté. Enfin, me voilà en vie ma chère tante, attendant avec patience la décision de mon sort. Je vous remercie de tous les bons conseils que vous me donnez, ils me sont bien utiles et j'espère en profiter. Je ne saurais trop vous remercier pour tous vos présents; jusqu'à ce que je sois transféré à AURAY, je ne pourrai en jouir ni profiter de la lecture de vos livres. Nous sommes ici réunis au nombre de vingt, trente-trois dans une seconde prison et trente-trois acquittés à QUIBERON; voilà. à peu prés tout ce qu'a obtenu le sursis, le reste a été (victime) et je crois que vous ne vous tromperez pas sur leur sort. J'ai vu de mes malheureux camarades au dernier moment joindre à la plus grande résignation un calme et une fermeté inébranlable. Que de martyrs ! Adieu ma chère tante. je vous prie d'être persuadée de l'amitié, de la reconnaissance et du respect avec lequel je serais toujours votre très humble et très obéissant serviteur." - P.S "Consoler ma tante de LANGLE. son fils, son malheureux fils est heureux maintenant, ainsi que BOCOZEL; qu'elle ne s'afflige pas sur leur sort Bien des amitiés, s'il vous plait, à toutes mes cousines et à David." 2pp.in-4 - TTB Est : 2000/3000 Résultat : 19.500,

Claude-Louis-Marie-Vincent de Talhouet-Grationnaye. Originaire de Nantes (Loire-Atlantique), âgé de 18 ans. Ecolier. A quitté la France en 1790 ; rentré en France, est allé à Toulon ; pris par les Anglais à bord de la frégate la Topaze, emmené en Angleterre. Contraint de s'engager dans du Dresnay, où il fut sergent, puis sous-Lieutenant en considération de son pére qui y servait en qualité de Lieutenant-Colonel. Mis en sursis de jugement par la commission Bouillon le 13 thermidor, malade on avait accordé l'autorisation qu'il logea chez une de ses parentes qui habitait Vannes, Mlle de Berné. Un planton veillait à la porte. Il aurait pu facilement s'évader. Le Général lemoine, dit-on, regretta qu'il ne fût pas enfui. Mais le jeune prisonnier craignait que sa fuite n'attirât des représailles aux siens, particulièrement à sa mère. Quand l'ordre fut apporté de le conduire en prison pour le jugement, Louis demanda à sa soeur son livre d'heures, puis il suivit le gendarme. Séance de la commission militaire du 10 fructidor ( 27 août 1795 ).

312 : COQUEREAU (Joseph Just, de DAON) Chef de division de l'armée de Scepeaux, très actif chef chouan mais cruel et individualiste, il signa la paix le 11 mai 1795 avec le général LEBLEY, se montra avec lui en grand uniforme chouan comme l'avait fait avant lui CHARETTE, repris les armes et fut tué par un hussard républicain le 29 juin 1795 près de son quartier général du château de l'Escoublère - Rare et belle lettre du chef chouan de la Mayenne signée "Coquereau, Chef de division de l'armée catolique et roiialle (sic) paix ou guerre éternelle et bientôt mort aux patauds", adressée aux membres du comité central (royaliste) à leur camp (avec adresse), Au Camp, le 30 mai 1795 an 3e du règne de Louis XVII - "Messieurs, il paraît que les républicains sont toujours disposés à commettre des actes arbitraires, ils ne s'arrêtent à aucun article du traité de pacification, ils ne doivent pas ignorer qu'il leur est défendu de se servir de la force armée pour se procurer des subsistances; s'ils continuent de pareilles hostilités, vous pourrez employer les mêmes moyens qu'eux et leur faire connaitre que vous êtes jaloux d'observer et de faire observer le traité de paix reconnu par vos chefs. La Conférence qui s'est tenue [avec le général] en chef n'avait d'autre but que l'organisation des compagnies et la nomination des officiers, l'on doit me faire passer les brevets, sitôt que je les aurai reçus, je vous les ferai passer pour les remettre à ceux qui le mérite. Tant qu'à l'affaire qui a eu lieu le 28 à CHATELAIN, il y a environ 30 républicains de morts, plusieurs officiers, le commandant et le sous-adjudant, on ignore le nombre des blessés mais ce qu'il y a de certain, c'est qu'ils déchargèrent une de leurs charrettes pour y mettre plusieurs blessés. Leurs voitures ne furent point prises, les soldats préférèrent de poursuivre l'ennemi que de s'arrêter au butin, et pendant ce temps une colonne de troupe républicaine qui était dans le bourg de CHATELAIN s'empara de leurs voitures. Nous n'avons perdu que deux hommes et trois légèrement blessés après deux heures de combat et une poursuite d'une lieu et demi. Je n'ai pas d'autre nouvelle pour le présent. Soyez persuadés des sentiments affectueux avec lesquels je suis." 3 pp. in-4 - Texte intégral - Léger manque dans un angle n'altérant en rien l'intérêt du texte, TB, RARE Est : 2000/3000 Résultat : 16.000,

313 : RECIT DE LA MORT DE COCQUERAU PAR LE GENERAL LEBLEY (Claude-Marie) Général (1754-1833) - L.S "Lebley" à son en-tête imprimé de l'Armée des Côtes de Cherbourg (avec vignette). Au quartier général de Chateauneuf le 11 messidor an 3 ( 30 juin 1795 ) - Longue et curieuse lettre du Général Lebley dont le contenu est entièrement consacré au chef des chouans Coquereau tué la veille par ses troupes - "Enfin, ce scélérat de Coquereau, Chef de Chouans, qui depuis trop longtemps inspire la terreur dans ce pays, et se prévalait d'y commander souverainement, vient enfin de perdre cette éphémère souveraineté, ses mains criminelles ne seront plus teintées du sang d'aucune victime. Hier, à neuf heures du matin entre Daon et le Château de l'Escoublère, le bras d'un brave hussard s'est appesanti sur sa tête et a délivré la patrie d'un monstre qui n'a cessé de la poignarder. Un mouvement combiné sur trois colonnes entre la Sarthe et la Mayenne, dont une partie de Sablé et deux de Châteauneuf, ont causé le plus grand effroi dans cette bande de cannibales, qui l'ont disséminé et que nous n'avons pu atteindre que pour partie. Hier, huit de ces assassins ont mordu la poussière, du nombre desquels est Coquereau, ce Chef si redouté et son aide de camp. Ce brave François, hussard du 11e régiment est le héros de cette journée, sa valeur, son courage et son intrépidité à la poursuite de Coquereau et son prétendu aide de camp, leurs défaites par lui seul (trois de ses camarades se sont portés à son secours, mais le colosse était déjà abattu) lui a mérité des éloges de toutes les troupes et particulièrement les miennes. Quoiqu'il m'ait apporté des patentes de commandement de Coquereau, son extrait de naissance et ses dépouilles, j'ai voulu m'assurer que c'était lui, je l'ai vu, il est mort .." etc. 2pp.in-fol - TTB & RARE Est : 1500/2000 Résultat : 19.500,

314 WATRIN (François) Général de Brigade. Mort de la fièvre jaune dans l'île de St Domingue (1772-1802) - L.A.S "F. Watrin" à son en-tête imprimé avec vignette de l'Armée des Côtes de l'Océan, aux citoyens administrateurs du département de la Sarthe, au quartier général du Mans le 4 ventose an IV (23 février 1796) - Intéressante lettre concernant la poursuite des chouans dans la Sarthe - "J'ai reçu ce matin les lettres des cinqs cantons... et je vous réponds que les mesures sont prises et s'exécutent en ce moment pour arrêter les progrès des rebelles dans toute cette partie. Tout le canton de Parigné a été fouillé, il y a deux jours par cent hommes d'infanterie que j'y avais envoyé. On n'y a rien vu ni trouvé, si ce n'est qu'à Brette où sept ou huit chouans venaient de passer. L'on fouille en ce moment le district de St-Calais, et j'envoye un fort détachement parcourir tout ce pays... Enfin, citoyens administrateurs, ne vous laisser pas intimider par les rapports souvent exagérés qui vous sont faits. Soyez persuadés que les chouans n'ont dans ce moment aucun repos, et que partout ont les poursuit avec vigueur ... Il y a six jours que j'ai fait fouiller tout le canton de Vivoin, on y est encore en ce moment." 1p.in-fol - TTB Est : 300/400 Résultat : 1200,

315 QUITTANCE - Reçu de Benjamin Louis PIRON capitaine de la compagnie de Chemiré le Gaudin, légion de Tranquille (Jean CHATELAIN). Il fit preuve de bravoure au combat de Mezeray, à la prise du Mans et à la journée de Foulletourte. Fait le 27 mars 1796 (11x18cm) - TB Est : 400/600 Résultat : 600,

316 : CHOUANNERIE NORMANDE - CONTRIBUTION 1ere GUERRE - FROTTÉ (Louis de) Général en Chef de la Chouannerie normande (1766-1800) - L.S "Louis defrotté / Général en Chef des Royalistes de Normandie et Lisière du Maine", de l'Armée Catholique et Royale de Normandie, au Quartier Général 15 avril 1796, l'an 2e du règne de Louis XVIII, au baron de TANGUES à Argentan (avec adresse) - Le Conseil civil et militaire de l'Armée Catholique et Royale de Normandie rappelle que Sa Majesté a "engagé ses fidèles et loyaux sujets à faire tous les sacrifices qui sont en leur pouvoir pour le rétablissement de l'Autel et du Trône", et lui demande donc de payer sur le champ la somme de 150 louis "qui est absolument nécessaire aux frais de la guerre". On lui remettra une quittance "qui vous servira de titre pour prouver votre dévouement à la bonne cause et mettra Sa Majesté à même de vous faire rembourser .." - Lettre écrite par le Comte de MEDAVY (1762-1835), qui signe avec quatre autres membres du Conseil : Pascal de PLACENE, Trésorier général, ACHARD DES HAUTES NOËS, Chef de canton, Comte Henri de FROTTÉ (père du Général) envoyé par Monsieur, frère du Roi et chargé des ordres de son Altesse Royale, et CONSTANT, Secrétaire - 2pp.in-4 avec cachet encre aux armes royales et chouettes - TTB & RARE (Nota : sur la première page, cachet de la collection CRAWFORF, célèbre collection américaine de documents sur la Révolution et l'Empire. Ce document est également cité dans l'ouvrage de L. de la Sicotière "Louis de Frotté et les insurrections normandes" 1889 p.473 du tome I, comme faisant partie de la collection de l'historien Gustave Bord) Est : 4000/6000 Résultat : 7500,

318 GUERRE DE VENDEE - Lettre du citoyen Trastoud datée de Montaigu du 14 thermidor an 7 (1er août 1799) au citoyen Michard à Nantes (avec adresse et marque postale en rouge "79/ MONTAIGU ") - ".. les chouans rodent tout autour de Montaigu où ils volent et assassinent à toutes mains, hier à midi ils surprirent le détachement de la Brassière composé de 20 hommes, ils en massacrèrent cinq. Le Général Travot avec la Cavallerie D'ici et un détachement de Grenadiers ont étés à leur poursuitte Et les ayant atteints à la chataignerais de la Gaubretière on s'est battu, cinq chouans ont été tués, d'autres blessés et ne se sont sauvés qu'à la faveur de l'obscurité; .." etc. 2pp.in-4 - TTB & SUP texte Est : 600/800 Résultat : 1000,

319 CHOUANNERIE NORMANDE - GUIDAL (Emmanuel-Maximilien-Joseph) Général de brigade, adjoint au Général Chambarlhac pour le département de l'Orne, participa activement au guetapens d'Alençon en février 1800 (arrestation du Comte de Frotté et de ses lieutenants). Arrêté à Marseille le 24 janvier 1812 lors d'une émeute considérée comme liée à un complot ayant pour but de livrer aux anglais la flotte et les arsenaux français, fusillé à l'Ecole militaire de Paris le 29 octobre 1812 (1764-1812) - L.S "E. Guidal" à son en-tête imprimé, aux administrateurs du département de l'Orne, Alençon le 8 frimaire an 8 (29 novembre 1799) - "Je viens de donner l'ordre au Commandt de la place de délivrer à la garde nationale d'Alençon 188 fusils .." 1p.in-4 - TTB Est : 200/300 Résultat : 600,

320 CHOUANNERIE NORMANDE - CHAMBARLHAC DE LAUBESPIN (Jacques Antoine, baron de) Général de brigade Il fut le principal instigateur avec son subordonné GUIDAL de l'arrestation de FROTTÉ et de ses officiers dans la nuit du 15 février 1800, ceux-ci étant pourtant en pourparlers de reddition et munis de sauf-conduits officiels.. (1754-1826) - L.A.S "Chambarlhac" à son en-tête imprimé, à l'administration centrale du département de l'Orne (avec adresse et marque de franchise manuscrite "le général Chambarlhac"), à Alençon le 8 pluviôse an 8 (28 janvier 1800) - "Citoyens administrateurs, Après une marche forcce de 5 jours à la poursuite des brigands, je les ai atteints hier, les ai battus et mis pleinement en déroute. Une colonne en poursuit les restes épars; ils seront atteints, je l'espère.Le Général en chef, en me confiant le commandement des troupes agissant dans le département, m'a donné des ordres pour en expulser les Chouans. Déjà, ils se ressentent de ma présence, je vais les poursuivre avec vigueur et m'attacherai si bien après eux qu'il ne leur sera pas donné de repos. Des républicains qui ont su vaincre aux armées pour leur patrie, pourront aussi battre et détruire les brigands qui infectent vos contrées. Je compte beaucoup, citoyens administrateurs, sur votre civisme, pour seconder mes opérations; que le besoin du soldat soit votre pressante sollicitude, beaucoup d'eux sont sans souliers, pourvoyer à ce point essenciel et vous pourrez compter sur leur courage. Salut et Considération" - 3pp.in-4 - TTB Est : 600/800 Résultat : 1200,

321 : INSURRECTION DE 1815 - Proclamation imprimée du Comte Charles D'AUTICHAMPS aux Royalistes - Donné à notre quartier général de la Tour-Landrye, le 15 mai 1815" (imprimerie Royale) "... Levons-nous donc, braves vendéens; reprenons nos armes; il est temps de venger tant d'outrages, et de secouer le joug qu'on nous impose .." (etc.) 1p.in-4 - TTB Est : 300/400 Résultat : 400,

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